Textes de bases du PCm
Parti Communiste Maoïste (PCm)
VIII. Environnement
4. Conclusion
La planification socialiste, en intégrant le facteur écologique, est la seule possibilité de répondre à la crise écologique actuelle qui va en se développant.
Il s’agit d’aller en direction de la résolution de la contradiction entre ville et campagne et entre travail manuel et intellectuel. Les expériences d’édification du socialisme ont commencé à apporter des réponses sur la voie à suivre. L’exemple du Grand Bond en Avant et des Communes Populaires en Chine est ainsi une expérience précieuse sur la nécessité d’être « rouge et expert », sur la nécessité d’industries lourdes pour l’autosuffisance mais également sur la nécessité de développer des petites unités pour garantir la possibilité de « travailler au pays », pour favoriser au maximum l’équilibre du développement économique sur le territoire et entre industrie lourde et industrie légère de biens de consommation, pour limiter les transports et le gaspillage.
D’autre part, la question du développement des forces productives est également liée à la question des rapports de production, ainsi qu’à la question des contradictions entre base économique et superstructure, comme l’a démontré la Révolution Culturelle. Sur cette base, nous devons reprendre à notre compte le slogan « la politique au poste de commandement » dans le domaine du développement économique.
Ces expériences ont démontré l’importance de la réalisation de la triple union (ouvriers, techniciens et ingénieurs) pour la mise en place des plans, pour la gestion de la production, pour les innovations et les améliorations techniques. C’est non seulement nécessaire pour garantir un développement plus harmonieux et plus rapide mais cela protège également de la restauration capitaliste qui repose sur la formation d’une nouvelle bourgeoisie dont certaines racines se développent sur le terreau du bureaucratisme des techniciens, spécialistes, gestionnaires inamovibles.
De manière générale, la défense de l’environnement est une préoccupation pour les masses, elle l’est donc pour nous aussi. Nous devons intégrer pleinement cette dimension dans le cadre de la lutte de classe, comme le font déjà les Camarades indiens dans le développement des Gouvernements Populaires au travers de la Guerre Populaire. Ici, la question de la défense de l’environnement nous permet d’avancer qu’il est impossible de résoudre la question écologique sans abolir le capitalisme, sans planification, sans socialisme et donc sans dictature du prolétariat. C’est un angle qui peut nous permettre d’expliquer ces concepts de manière très claire aux yeux des masses car la défense de l’environnement n’est pas un thème individuel mais foncièrement collectif.
Seule la planification socialiste permettra d’éliminer nombre de facteurs de pollution, de nettoyer le marché des doublons, de remplacer la publicité par l’information utile au consommateur, au profit de la production par et pour les masses tant sur le plan matériel, qu’intellectuel et artistique. Des milliards de cerveaux sont capables de faire un bond en avant dans tous les domaines et procéder à une juste répartition de la production au plus près de la population. C’est le prolétariat et les masses populaires du monde entier qui pourront remettre le monde à l’endroit, en renversant l’impérialisme et ses valets, en transformant par la révolution la « mondialisation » capitaliste en coopération socialiste internationale des nations et des peuples par la réorganisation planifiée de la production et de la distribution, pas à pas, étape après étape jusqu’au communisme.