Programme du PCI (ML)
1970
Programme du Parti Communiste d’Inde (Marxiste-Léniniste) adopté au premier (huitième) congrès du parti organisé en mai 1970 sous la direction de Charu Mazumdar, et réadopté au second (neuvième) congrès du parti tenu sous la direction de Mahadev Mukherjee en décembre 1973.
1. Notre pays bien-aimé est un des plus grands et des plus anciens pays du monde habité par 500 millions de personnes. Notre pays est un pays agraire, un pays de masses paysannes, travailleuses et talentueuses. Elles ont de riches traditions révolutionnaires et un magnifique patrimoine culturel.
2. Les impérialistes britanniques ont conquis l’Inde et ont établi leur autorité directe il y a 200 ans et depuis lors, l’histoire de notre pays a été une histoire de luttes incessantes menées par les paysans indiens héroïques contre l’impérialisme britannique et l’oppression féodale. La première guerre d’indépendance en 1857, une guerre menée par les paysans et les soldats insurgés, s’est transformée en une conflagration engloutissant l’ensemble du vaste pays, infligeant de nombreuses défaites humiliantes aux impérialistes et faisant trembler les fondations même de l’autorité impérialiste étrangère. Ce grand soulèvement du peuple indien a échoué du à la trahison des princes féodaux de l’Inde.
3. Depuis lors, l’Inde a assisté à d’innombrables révoltes paysannes armées. Cependant, ces révoltes ont échoué étant donné qu’il n’y avait aucune théorie scientifique ni aucun leadership révolutionnaire capable de les mener à la victoire.
4. La bourgeoisie indienne, compradore de nature, est intervenue pour détourner la lutte de libération nationale de la voie de la révolution vers la voie du compromis et de la capitulation. A partir de la lutte paysanne de Champaran, les dirigeants gandhiens représentant la strate supérieure de la bourgeoisie et de la classe féodale, avec leur idéologie de « ahimsa« , de « satyagraha« , de résistance passive et de « charkha« , ont cherché à façonner le mouvement national pour servir les intérêts de l’autorité impérialiste britannique et ses laquais féodaux.
5. La grande révolution d’octobre a amené l’idéologie du marxisme-léninisme dans notre pays, et le Parti Communiste d’Inde est né. Toutefois, en dépit d’extraordinaires opportunités, le leadership de la classe ouvrière sur la lutte de libération nationale n’a pas pu être instauré étant donné que les dirigeants du parti ont refusé de combattre le gandhisme et les dirigeants gandhiens et de prendre la voie de la révolution. Les dirigeants se sont refusés à intégrer la vérité universelle du marxisme-léninisme à la pratique concrète de la révolution indienne. Ils ont refusé d’incorporer le parti aux masses héroïques, principalement aux paysans révolutionnaires, et de former le front uni révolutionnaire. Ils se sont refusés à tirer les leçons de la grande lutte de libération du peuple chinois dirigé par le PCC et le président Mao Zedong et à prendre la voie de la lutte armée.
6. Au contraire, dès le tout début, les dirigeants du PCI se sont sciemment trainé derrière les dirigeants du Congrès et ont trahi la révolution. Les dirigeants du PCI étaient des agents de l’impérialisme et du féodalisme. Malgré la traitrise des dirigeants, les rangs du parti ont défendu le peuple souffrant, ont mené beaucoup de combats de classe et ont fait d’indescriptibles sacrifices pour la cause du prolétariat indien.
7. La défaite écrasante des puissances fascistes aux mains des populations du monde dirigées par l’Union Soviétique sous la direction du grand Staline et la stupéfiante progression victorieuse de la grande lutte de libération chinoise sous la direction du président Mao a provoqué un nouvel alignement des forces dans le monde entier. L’impérialisme fut très affaibli et la lutte de libération nationale des peuples coloniaux s’est lancée en avant comme un torrent dans toute l’Asie, l’Afrique, et l’Amérique Latine, menaçant de balayer l’impérialisme et ses laquais.
8. Une situation révolutionnaire sans précédent a aussi surpris le sous-continent indien. Le formidable mouvement pour la libération des prisonniers « Azad Hind », les puissantes manifestations anti-impérialistes des étudiants partout en Inde, les grandes luttes de Tebhagaet de Bakasht, les luttes anti-féodales dans les états princiers, la puissante lutte des ouvriers P&T, la révolte armée des matelots et gradés de la RIN ainsi que les rébellions dans la Air Force et l’Army et la révolte des policiers dans le Bihar, les grandes actions de solidarité de la classe ouvrière et le début de la lutte armée paysanne historique au Telengana ont pratiquement amené l’autorité britannique en Inde au seuil de l’effondrement.
9. Confronté à une telle situation, l’impérialisme britannique a mis ses agents expérimentés à contribution – les dirigeants du Congrès national Indien, de la Ligue musulmane et du PCI – en vue d’écraser cette vague révolutionnaire du peuple indien. Le pays fut divisé au milieu d’un carnage communautaire et le leadership du Congrès représentant la bourgeoisie compradore et les gros propriétaires fonciers fut installé au pouvoir tandis que les impérialistes britanniques passaient à l’arrière-plan. Le simulacre d’indépendance déclaré en 1947 n’était que la substitution d’une organisation coloniale et semi-féodale par une organisation semi-coloniale et semi-féodale.
10. Au cours de ces années de pseudo-indépendance, les classes dirigeantes de la grande bourgeoisie compradore-bureaucrate et des gros propriétaires fonciers ont servi leurs maîtres impérialistes assez loyalement. Ces laquais de l’impérialisme, en entretenant la vieille exploitation impérialiste britannique, ont également amené les exploiteurs impérialistes américains et socio-impérialistes soviétiques à voler notre pays.
11. Ils ont hypothéqué notre pays aux puissances impérialistes, principalement aux impérialistes américains et au socio-impérialistes soviétiques. Avec l’affaiblissement du pouvoir de l’impérialisme britannique dans le monde entier, les classes dirigeantes indiennes offrent maintenant leurs services à l’impérialisme américain et au social-impérialisme soviétique. Ainsi, au lieu de deux montagnes, l’impérialisme britannique et le féodalisme, le peuple indien est maintenant accablé par les quatre énormes montagnes, à savoir l’impérialisme dirigé par l’impérialisme américain, le social-impérialisme soviétique, le féodalisme et le capital bureaucrate-compradore. Par conséquent, l’Inde est devenue une néo-colonie de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique. L’exploitation et l’oppression impitoyables de ces quatre ennemis du peuple indien ont créé des souffrances, des supplices et des calamités sans précédent. Des millions de personnes se débattent à deux doigts de la mort. Plusieurs millions de personnes souffrent de la faim, sont tout nus, sans abri et sans emploi.
12. Au nom de l’ »intégration nationale », ces ennemis du peuple ont supprimé les droits véritables de toutes les nationalités et de toutes les minorités nationales et religieuses. Le droit à l’autodétermination est refusé aux Cachemiriens, aux Nagas et aux Mizos. Ils privent toutes les langues nationales d’un statut égal et ils cherchent à imposer le hindi à la population.
13. Notre pays est un pays de masses paysannes, lesquelles constituent plus de 75% de sa population. Ce sont les personnes les plus exploitées de notre pays, vivant dans des conditions de semi-famine et de paupérisation absolue. Dans l’économie semi-féodale de l’Inde, 80% de la terre est concentrée dans les mains des 20% de propriétaires terriens, c’est-à-dire les « rajah« , les propriétaires fonciers et les paysans riches, alors que la paysannerie affamée constituant 80% de la population rurale n’a aucune terre ou très peu de terre.
14. Les paysans pauvres et les paysans sans terre doivent rendre entre 50% et 90% de leur récolte annuelle sous forme de fermage aux propriétaires fonciers. L’exorbitant capital usuraire continue à voler les paysans. L’expulsion des paysans est à l’ordre du jour. L’oppression sociale des castes répertoriées, y compris le lynchage des Harijans rappelant le Moyen-Age, se poursuit sans relâche.
15. Les rapports agraires semi-féodaux ont transformé notre pays en une terre de famine perpétuelle, en conséquence de quoi des millions de personnes meurent d’inanition chaque année.
16. En bref, de toutes les contradictions majeures dans notre pays, c’est-à-dire la contradiction entre l’impérialisme et le social-impérialisme d’une part et notre peuple d’autre part, la contradiction entre le le féodalisme et les larges masses de la population, la contradiction entre le capital et le travail et la contradiction au sein des classes dirigeantes, celle entre les propriétaires fonciers et les paysans, c’est-à-dire la contradiction entre le féodalisme et les larges masses du peuple indien est la contradiction principale de la phase actuelle.
17. La résolution de cette contradiction conduira aussi à la résolution de toutes les autres contradictions.
18. En conservant et en perpétuant l’organisation semi-féodale, les classes dirigeantes de la grande bourgeoisie bureaucrate-compradore et des gros propriétaires fonciers sont devenues des pions dans les mains de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique.
19. L’augmentation phénoménale dans le quantum total de capital étranger, les lourds transferts de bénéfices à l’étranger, les milliers d’entreprises collaborationistes, la dépendante totale envers « l’aide, les subventions et les prêts » impérialistes pour les biens d’équipement, le savoir-faire technique, les fournitures militaires et les industries d’armement pour construire des bases militaires et même pour les marchés, les échanges inégaux et les accords PL. 480 ont fait de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique les chefs suprêmes de notre pays.
20. L’impérialisme américain et le social-impérialisme soviétique ont pris le contrôle des secteurs vitaux de l’économie de notre pays. L’impérialisme américain collabore principalement avec les capitaux privés et pénètre maintenant dans les industries du secteur public, tandis que le social-impérialisme soviétique domine surtout les industries du secteur public et essaye en même temps d’entrer en collaboration avec les capitaux privés.
21. L’impérialisme américain et le social-impérialisme soviétique font tout leur possible pour favoriser la croissance du capitalisme bureaucrate-compradore pour poursuivre leur exploitation effrénée du peuple indien.
22. Le « secteur public » tant claironné est bâti par un grand nombre d’exploiteurs impérialistes pour utiliser leurs capitaux et pour exploiter la force de travail bon marché et les matières premières de notre pays. Le secteur public n’est qu’un dispositif ingénieux pour duper le peuple indien et poursuivre leur pillage. C’est un capitalisme monopoliste d’état, c’est-à-dire un capitalisme bureaucrate.
23. Avec leur mainmise ramifiée sur l’économie de l’Inde, les impérialistes américains et les socio-impérialistes soviétiques dominent les sphères politique, culturelle et militaire de la vie de notre pays.
24. Selon les diktats de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique, les classes dirigeantes réactionnaires de l’Inde mènent une politique extérieure qui sert les intérêts de l’impérialisme, du social-impérialisme et de la réaction. Elle a été adaptée aux besoins de la stratégie globale des impérialistes américains et des socio-impérialistes soviétiques pour encercler la Chine et étouffer la lutte de libération nationale faisant rage dans les différentes région d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, desquelles le Vietnam est devenu un fer de lance. L’agression de l’Inde contre la Chine socialiste en 1962 et sa continuelle provocation contre la Chine depuis lors sur l’insistance de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique, son soutien à l’attaque soviétique contre la Chine, son approbation tacite de l’agression soviétique contre la Tchécoslovaquie, son sale rôle dans le soutien à l’impérialisme américain contre le peuple vietnamien démontre sans l’ombre d’un doute que les classes dirigeantes de l’Inde sont des laquais fidèles de l’impérialisme américain et du social-impérialisme soviétique.
25. Ces faits concrets prouvent de manière irréfutable le caractère semi-colonial de notre société, en plus de son caractère semi-féodal.
26. Étant donné que l’obsolète société semi-féodale sert de base sociale à l’impérialisme américain et au social-impérialisme soviétique, et comme elle facilite également le pillage de notre peuple par le capital bureaucrate-compradore, le problème des paysans devient le problème fondamental de la révolution indienne.
27. Par conséquent, la tâche essentielle de la révolution indienne est de renverser l’autorité du féodalisme, du capitalisme bureaucrate-compradore, de l’impérialisme et du social-impérialisme. Ceci fixe le stade de notre révolution. C’est le stade de la révolution démocratique, dont l’essence est la révolution agraire.
28. Ce n’est toutefois pas le vieux modèle de révolution démocratique, mais un nouveau genre de révolution démocratique, la Révolution Démocratique Populaire, étant donné qu’elle constitue une partie de la révolution socialiste mondiale inaugurée par la grande révolution d’octobre et, en tant que telle, elle peut être dirigée avec succès par la classe ouvrière seule et par aucune autre classe. La classe ouvrière est la classe la plus révolutionnaire et le détachement avancé le plus organisé de notre population.
29. Cette révolution instaurera la dictature de la classe ouvrière, de la paysannerie, de la petite-bourgeoisie et même d’une section de la petite et moyenne bourgeoisie sous le leadership de la classe ouvrière. Ensemble, elles constituent l’écrasante majorité de la population indienne. Ce sera un état garantissant la démocratie pour 90 pour cent de la population et imposant la dictature à une poignée d’ennemis. C’est la raison pour laquelle c’est une Démocratie Populaire.
30. La force principale de la révolution démocratique dirigée par la classe ouvrière est la paysannerie. La classe ouvrière se repose entièrement sur les paysans pauvres et les paysans sans terre, s’unit fermement avec les paysans moyens et gagne même à sa cause une section des paysans riches en neutralisant le reste. Ce ne sera qu’une minuscule section des paysans riches qui rejoindront finalement les ennemis de la révolution. La petite-bourgeoisie urbaine et les intellectuels révolutionnaires de notre pays sont des forces révolutionnaires et seront un allié digne de confiance dans la révolution.
31. La petite et moyenne bourgeoisie, les hommes d’affaires et les intellectuels bourgeois sont des alliés indécis et instables de la révolution démocratique. Ils soutiendront maintenant la révolution, puis s’y opposeront et la trahiront même parfois. Leur double rôle dans la révolution survient en raison de leur contradiction comme de leur unité avec les ennemis de notre révolution.
32. Ainsi, afin de mener la révolution démocratique à bonne fin, il est nécessaire qu’un front démocratique de toutes ces classes soit créé sous le leadership de la classe ouvrière.
33. Ce front ne pourra cependant être créé que quand l’unité ouvrier-paysan sera atteinte au cours de la lutte armée et après que l’autorité politique rouge soit instaurée au moins dans certaines régions du pays.
34. Il faut comprendre que la classe ouvrière peut exercer et exercera son leadership sur la Révolution démocratique Populairegrâce à son parti politique, le Parti Communiste d’Inde (M-L). Elle joue également son rôle d’avant-garde en déclenchant des luttes sur des questions politiques, aussi bien nationales qu’internationales, par des actions de solidarité en soutien des classes révolutionnaires, principalement les luttes révolutionnaires de la paysannerie et en envoyant sa section d’avant-garde consciente des distinctions sociales pour organiser et diriger la lutte armée des paysans.
35. La voie de la libération de l’Inde, comme dans le cas de tous les autres pays coloniaux et semi-coloniaux et semi-féodaux, est la voie de la Guerre populaire. Comme le président Mao nous l’a enseigné, « La guerre révolutionnaire est la guerre des masses ; elle ne peut être menée qu’en mobilisant les masses et en se reposant sur elles« .
36. La classe ouvrière peut mener avec succès une Guerre Populaire en créant de petites bases de lutte armée partout dans le pays et en consolidant le pouvoir politique du peuple. Ceci n’est possible qu’en développant la guérilla qui est et restera la forme de lutte fondamentale durant toute la période de notre Révolution Démocratique.
37. Comme l’a fait remarquer le camarade Lin Piao : « La guérilla est le seul moyen pour mobiliser et exercer toute la puissance du peuple contre l’ennemi ». Seule la guérilla peut déclencher l’initiative et stimuler le génie créatif du peuple indien, lui faire accomplir des miracles, fonctionner de différentes manières et peut lui donner la possibilité de coordonner efficacement ces manières. Ainsi, seule la guérilla peut développer les petites bases de lutte armée pour en faire de grandes régions étendues grâces à de puissantes vagues de Guerre Populaire et développer la Guerre Populaire qui renversera l’autorité réactionnaire des quatre montagnes dans la campagne, encerclera et capturera les villes, instaurera la Dictature Démocratique Populaire dans tout le pays et la portera résolument vers l’avant, vers la dictature du prolétariat et le socialisme.
38. L’État Démocratique Populaire effectuera les tâches majeures suivantes :
Confiscation de toutes les banques et entreprises du capital étranger et liquidation de toute la dette impérialiste.
Confiscation de toutes les entreprises du capital compradore-bureaucrate.
Confiscation de toutes les terres appartenant aux propriétaires fonciers et leur redistribution parmi les paysans pauvres et les paysans sans terre selon le principe de la terre aux paysans ; annulation de toutes les dettes des paysans et des autres travailleurs. – Tous les équipements nécessaires au développement de l’agriculture seront garantis.
Mettre en application huit heures par jour, augmenter les salaires, établir une aide aux chômeurs et la sécurité sociale, supprimer toutes les inégalités sur base du salaire égal à travail égal.
Améliorer les conditions de vie des soldats et donner des terres et un emploi aux ex-militaires.
Mettre en vigueur de meilleures conditions de vie pour la population et supprimer le chômage.
Développer une nouvelle culture démocratique à la place de la culture coloniale et féodale.
Abolir les actuels systèmes éducatifs et les institutions d’enseignement en accord avec les besoins de la People’s Democratic India.
Abolir le système de caste, supprimer toutes les inégalités sociales et toute la discrimination pour des raisons religieuses et garantir l’égalité de statut aux femmes.
Unifier l’Inde et reconnaître le droit à l’autodétermination.
Donner un statut égal à toutes les langues nationales.
Abolir toutes les taxes exorbitantes et les estimations diverses et adopter un système fiscal progressif consolidé.
Le pouvoir politique populaire devra être exercé par l’intermédiaire des Conseil Populaires Révolutionnaires à tous les niveaux.
Une alliance devra être constituée avec le prolétariat international et les nations opprimées du monde sous le leadership du PCC.
39. La Révolution Démocratique en Inde a lieu à l’époque de Mao Zedong alors que l’impérialisme se dirige vers un effondrement total et que le socialisme s’avance vers une victoire mondiale. Notre révolution fait partie de la Grande révolution Culturelle Prolétarienne qui a consolidé le socialisme et la dictature prolétarienne en Chine en la solide zone de base de la Révolution Mondiale. Notre révolution a lieu à un moment où le grand Neuvième Congrès du grand, brillant et convenable PCC – le Congrès de l’unité et de la victoire – a considérablement inspiré le prolétariat international. Elle a lieu à un moment où le PCC, dirigé par le président Mao et le vice-président Lin Piao, est à la tête du prolétariat international pour s’acquitter de sa mission historique d’émancipation de toute l’humanité de l’autorité de l’impérialisme et de la réaction et d’instauration du socialisme et du communisme sur cette terre. Nous sommes un contingent de cette grande armée du prolétariat international.
40. Le PCI (M-L) met le programme de la Révolution Démocratique Populaire devant le peuple indien et se consacre à cette grande cause révolutionnaire. Le parti est sûr que l’unité de granite de notre peuple avec toutes les nations socialistes et opprimées, tout particulièrement le peuple chinois, entrainera la victoire de la révolution indienne qui, comme le président Mao l’a prédit, ‘mettre fin à l’époque réactionnaire impérialiste dans l’histoire de l’humanité’ et assurera la victoire mondiale du socialisme.
Traduit par J. Adarshini