Matérialisme et empiriocriticisme
Lénine
VI. L’empiriocriticisme et le matérialisme historique
Les disciples russes de Mach se divisent, nous l’avons déjà vu, en deux camps : M. Tchernov et les collaborateurs du Rousskoïé Bogatstvo sont, aussi bien en philosophie qu’en histoire, les adversaires conséquents du matérialisme dialectique ; une autre confrérie de disciples de Mach, qui nous intéressent le plus en ce moment, se réclament du marxisme et s’efforcent de persuader leurs lecteurs que la doctrine de Mach est compatible avec le matérialisme historique de Marx et d’Engels. Ces assertions restent, il est vrai, le plus souvent des assertions : aucun disciple de Mach se réclamant du marxisme n’a fait la moindre tentative pour exposer d’une manière plus ou moins systématique les tendances véritables des fondateurs de l’empiriocriticisme dans le domaine des sciences sociales. Nous nous y arrêterons brièvement ; nous examinerons d’abord les déclarations faites à ce sujet par les empiriocriticistes allemands, puis celles de leurs disciples russes.
1 : L’excursion des empiriocritcistes allemands dans le domaine des sciences sociales
La revue de philosophie éditée par Avenarius publiait en 1895, du vivant du maître, un article de son élève F. Blei : « La métaphysique dans l’économie politique »((Vierteljahrsschrilt fur wissenschaftliche Philosophie : 1895, t. XIX, F. Blei, « Die Metaphysik in der Nationalökonomie », pp. 378‑390.)). Les maîtres de l’empiriocriticisme sont unanimes à combattre la « métaphysique », non seulement du matérialisme philosophique franc et conscient, mais aussi des sciences de la nature qui se placent spontanément au point de vue de la théorie matérialiste de la connaissance. Le disciple part en guerre contre la métaphysique dans l’économie politique. Cette guerre vise les écoles les plus différentes de l’économie politique ; mais seul le caractère de l’argumentation empiriocriticiste employée contre l’école de Marx et d’Engels nous intéresse.
« Le but de cette étude, écrit F. Blei, est de montrer que toute l’économie politique contemporaine opère, pour expliquer les phénomènes de la vie économique, sur des prémisses métaphysiques : elle « déduit » les « lois » de l’économie de la « nature » même de cette dernière, et l’homme n’y apparaît que comme un élément fortuit par rapport à ces « lois »… Par toutes ses théories contemporaines, l’économie politique repose sur une base métaphysique ; toutes ses théories sont étrangères à la biologie et, par suite, non scientifiques, sans aucune valeur pour la connaissance… Les théoriciens ignorent sur quoi ils édifient leurs théories, sur quel terrain ces théories ont poussé. Ils se croient des réalistes opérant sans prémisses d’aucune sorte, prétendant ne s’occuper que de phénomènes économiques, bien « simples » (nüchterne), « pratiques », « évidents » (sinnfällige)… Et ils ont tous avec maintes tendances en physiologie cette affinité familiale que confère aux enfants ‑ en l’espèce aux physiologistes et aux économistes ‑ une même ascendance paternelle et maternelle, à savoir : ils descendent de la métaphysique et de la spéculation. Une école d’économistes analyse les « phénomènes » de l’« économie » (Avenarius et ceux de son école mettent entre guillemets des termes ordinaires, afin de souligner qu’ils se rendent bien compte, eux, philosophes authentiques, du caractère « métaphysique » de cet usage vulgaire de termes non épurés par l’« analyse gnoséologique »), sans rattacher ce qu’elle trouve (das Gefundene) dans cette voie au comportement des individus : les physiologistes bannissent de leurs recherches le comportement de l’individu comme « actions de l’âme » (Wirkungen der Selle ) ; les économistes de cette tendance déclarent négligeable (eine Negligible) le comportement des individus devant les « lois immanentes de l’économie » (pp. 378-379). Chez Marx la théorie constate les « lois économiques » tirées de processus échafaudés ; ces « lois » se trouvent dans la parfie initiale (Initialabschnitt) de la série vitale dépendante, et les processus économiques y figurent à la partie finale (Finalabschnitt)… L’« économie » est devenue pour les économistes une catégorie transcendante où ils savent trouver les « lois » désirées ‑ « lois » du « capital » et du « travail », de la « rente », du « salaire », du « profit ». L’homme s’est réduit chez les économistes aux notions platoniques de « capitaliste », d’« ouvrier », etc. Le socialisme a attribué au « capitaliste » I’« âpreté au gain », le libéralisme a déclaré l’ouvrier « exigeant », ces deux lois étant expliquées par l’« action nécessaire du capital » (pp. 381‑382).
« Marx aborda l’étude du socialisme français et de l’économie politique avec une conception socialiste, afin de donner à celle‑ci une « assise théorique » dans le domaine de la connaissance, et de lui « assurer » une valeur originelle. Marx avait trouvé chez Ricardo la loi de la valeur, mais… les déductions tirées de Ricardo par les socialistes français ne purent le satisfaire de manière à « assurer » sa valeur‑E, amenée à la variété vitale, c’est‑à‑dire à la « conception du monde », car elles étaient déjà partie intégrante de sa valeur initiale, sous la forme de l’ « indignation suscitée par la spoliation des ouvriers », etc. Ces déductions furent repoussées comme « formellement fausses économiquement parlant », car elles étaient simplement « une application dé la morale à l’économie ». « Mais ce qui peut être formellement faux au point de vue économique, peut être encore exact au point de vue de l’histoire universelle. Si le sentiment moral de la masse regarde un fait économique comme injuste, cela prouve que ce fait lui-même est une survivance ; que d’autres faits économiques se sont produits grâce auxquels le premier est devenu insupportable, insoutenable. Derrière l’inexactitude économique formelle peut donc se cacher un contenu économique très réel. » (Engels : Préface à la Misère de la philosophie.)
Après avoir donné cette citation d’Engels, F. Blei continue : « Dans ce passage la partie médiane (Medialabschnitt) de la série dépendante qui nous intéresse ici, est levée (abgehoben, terme technique employé par Avenarius et signifiant : parvenue à la conscience, s’est dégagée). La « connaissance » d’après laquelle un « fait économique » doit être caché derrière la « conscience morale de l’injustice », est suivie de la partie finale »… (Finalabschnitt : la théorie de Marx est un jugement, c’est‑à‑dire une valeur‑E ou une variété vitale qui passe par trois stades, ou trois parties : commencement, milieu, fin, Initialabschnitt, Medialabschnitt, Finalabschnitt)… « c’est‑à‑dire la « connaissance » de ce « fait économique ». Ou, en d’autres termes : le problème consiste maintenant à « retrouver » la valeur initiale », c’est‑à‑dire la « conception du monde » dans les « faits économiques » pour « assurer » cette valeur initiale. Cette variation définie de la série dépendante contient déjà la métaphysique de Marx, quel que soit le « connu » dans la partie finale (Finalabschnitt). La « conception socialiste », en tant que valeur‑E distincte, « vérité absolue », est édifiée « après coup » sur une théorie « spéciale » de la connaissance, à savoir : sur le système économique de Marx et la théorie matérialiste de l’histoire… Par la conception de la plus-value, ce qu’il y a de « vrai » « subjectivement » dans la pensée de Marx devient « vérité objective » dans la théorie de la connaissance des « catégories économiques » ; la valeur initiale est désormais assurée, la métaphysique a reçu après coup une critique de la connaissance » (pp. 384‑386).
Le lecteur nous en veut sans doute d’avoir si longuement cité ce galimatias d’une banalité incroyable, cette bouffonnerie pseudo‑savante drapée dans la terminologie d’Avenarius. Mais : wer den Feind will verstehen, muss im Feindes Lande gehen (quiconque veut connaître son ennemi, doit aller au pays de l’ennemi). Et la revue philosophique de R. Avenarius est vraiment pays ennemi pour les marxistes. Nous invitons donc le lecteur à surmonter un moment le dégoût légitime qu’inspirent les clowns de la science bourgeoise, et à analyser l’argumentation du disciple et collaborateur d’Avenarius.
Premier argument : Marx est un « métaphysicien » qui n’a pas compris la « critique des concepts » gnoséologiques, mais a, sans élaborer une théorie générale de la connaissance, brutalement introduit le matérialisme dans sa « théorie spéciale de la connaissance ».
Cet argument n’a rien qui appartienne personnellement ou uniquement à Blei. Nous avons pu constater des dizaines et des centaines de fois que tous les fondateurs de l’empiriocriticisme et tous les disciples russes de Mach reprochent au matérialisme la « métaphysique » ou, plus exactement, reprennent les arguments éculés des kantiens, des partisans de Hume, des idéalistes contre la « métaphysique » matérialiste.
Deuxième argument : le marxisme est aussi métaphysique que les sciences de la nature (la physiologie). Ici encore, la « faute » en revient à Mach et à Avenarius et non à Blei, car ils ont déclaré la guerre à la « métaphysique des sciences de la nature », nom qu’ils donnent à la théorie màtérialiste spontanée de la connaissance professée (de leur propre aveu et de l’avis de tous ceux qui s’y connaissent tant soit peu) par la grande majorité des savants.
Troisième argument : le marxisme déclare l’« individu » quantité négligeable((En français dans le texte. )), considère l’homme comme « fortuit », soumis à des « lois économiques immanentes », s’abstient d’analyser ce que nous trouvons (des Gefundenen), ce qui nous est donné, etc. Cet argument répète intégralement le cycle d’idées de la « coordination de principe » de l’empiriocriticisme, c’est‑à‑dire le subterfuge idéaliste de la théorie d’Avenarius. Blei a parfaitement raison de dire que pas un instant Marx et Engels n’admettent ces absurdités idéalistes, et qu’il faut, ces absurdités une fois admises, rejeter nécessairement le marxisme en bloc, à commencer par ses origines, par ses principes philosophiques fondamentaux.
Quatrième argument : la théorie de Marx est « étrangère à la biologie », elle ne veut rien entendre aux « variétés vitales » ni aux autres jeux semblables de termes biologiques qui font la « science » du professeur réactionnaire Avenarius. L’argument de Blei est juste du point de vue de la doctrine de Mach ; l’abîme qui sépare la théorie de Marx des hochets « biologiques » d’Avenarius saute aux yeux. Nous verrons tout à l’heure comment les disciples russes de Mach, se réclamant du marxisme, ont suivi en réalité les traces de Blei.
Cinquième argument : l’esprit de parti, la partialité de la théorie de Marx, le caractère préconçu de ses solutions. L’empiriocriticisme tout entier, et pas seulement Blei, prétend à l’absence d’esprit de parti en philosophie et dans les sciences sociales. Ni socialisme, ni libéralisme. Pas de différenciation des courants profonds, inconciliables, en philosophie, matérialisme et idéalisme, mais un effort pour s’élever au‑dessus de ces courants. Nous avons suivi cette tendance de la doctrine de Mach à travers une longue série de questions de gnoséologie, nous n’avons pas à nous étonner de la rencontrer en sociologie.
Sixième « argument » : les railleries concernant la vérité « objective ». Blei n’a pas été long à comprendre, très justement d’ailleurs, que le matérialisme historique et toute la doctrine économique de Marx admettent essentiellement la vérité objective. Et il a bien exprimé les tendances de la doctrine de Mach et d’Avenarius en répudiant, ce qui s’appelle « dès le départ », le marxisme précisément pour sa reconnaissance de la vérité objective, ‑ en proclamant d’emblée qu’en fait la doctrine marxiste n’a rien autre chose pour elle que les idées « subjectives » de Marx.
Et si nos disciples de Mach renient Blei (c’est ce qu’ils feront sans nul doute), nous leur dirons : il ne faut pas s’en prendre au miroir quand on s’y voit laid… Blei est un miroir qui reflète fidèlement les tendances de l’empiriocriticisme ; le désaveu de nos disciples de Mach ne témoigne que de leurs bonnes intentions et de leur aspiration éclectique, d’ailleurs absurde, à concilier Marx avec Avenarius.
Passons de Blei à Petzoldt. Si le premier n’est qu’un élève, le second est proclamé maître par des empriocriticistes marquants comme Lessévitch. Tandis que Blei pose sans détours la question du marxisme, Petzoldt, lui, sans s’abaisser à faire cas d’un Marx ou d’un Engels, expose sous une forme positive les vues sociologiques de l’empiriocriticisme, permettant ainsi de les confronter avec celles du marxisme.
Le tome Il de l’Introduction à la philosophie de l’expérience pure de Petzoldt, est intitulé : « Sur le chemin de la stabilité » (Auf dem Weg zum Dauernden). L’auteur fonde ses recherches sur la tendance à la stabilité. « La stabilité finale (endgültig) de l’humanité peut être révélée au point de vue formel, dans ses grandes lignes. Nous acquérons ainsi les fondements d’une éthique, d’une esthétique et d’une théorie formelle de la connaissance » (p. III). « L’évolution humaine porte sa fin en elle-même », elle tend à un « état de stabilité parfaite (vollkommenen) » (p. 60). Des indices nombreux et divers montrent qu’il en est bien ainsi. Existe-t‑il, par exemple, beaucoup de radicaux enthousiastes qui ne « s’assagissent », ne s’apaisent avec l’âge ? Il est vrai que cette « stabilité prématurée » (p. 62) est le propre du philistin. Mais les philistins ne forment‑ils pas la « majorité compacte » ? (p. 62).
Conclusion de notre philosophe, imprimée en italique : « La stabilité est le trait essentiel de tout ce à quoi tendent notre pensée et notre œuvre créatrice » (p. 72). Explication: beaucoup de gens « ne peuvent pas voir » un tableau accroché de travers sur un mur ou une clef posée de travers sur la table. Ces gens‑là « ne sont pas nécessairement des pédants » (p. 72). Ils ont le « sentiment d’un désordre quelconque » (p. 72, souligné par Petzoldt). En un mot, « la tendance à la stabilité est une aspiration à l’état final, à l’état ultime de par sa nature même » (p. 73). Nous empruntons tous ces textes au tome II, chapitre V, intitulé : « La tendance psychique à la stabilité. » Les preuves de cette tendance sont de poids. Un exemple : « Les gens aimant à gravir les montagnes suivent la tendance à l’ultime, au plus élevé, dans le sens primitif et spatial. Le désir de voir les choses au loin, de se livrer aux exercices physiques, de respirer l’air pur et de contempler la grande nature, n’est pas toujours le seul mobile ; il y a aussi la tendance profondément ancrée dans tout être vivant à persévérer dans la direction qu’il a donnée une fois pour toutes à son activité, jusqu’à atteindre un but naturel » (p. 73). Autre exemple : Quelles sommes ne dépense‑t‑on pas pour constituer une collection complète de timbres‑poste ! « La tête vous tourne à parcourir le catalogue d’une firme de philatélie… Rien n’est pourtant plus naturel et plus compréhensible que cette tendance à la stabilité » (p. 74).
Les gens dépourvus d’instruction philosophique ne comprennent pas toute l’étendue des principes de stabilité ou d’économie de la pensée. Petzoldt développe tout au long sa « théorie » à l’usage des profanes. « La compassion est l’expression d’un besoin direct de stabilité », lisons‑nous au § 28… « La compassion n’est pas une répétition, un doublement de la souffrance observée ; elle est une souffrance motivée par cette souffrance… Le caractère immédiat de la compassion doit être mis en avant avec la plus grande énergie. Si nous l’admettons, nous admettrons en même temps que le bien d’autrui peut intéresser l’homme d’une façon aussi immédiate et aussi directe que son propre bien. Nous déclinons ainsi toute justification utilitariste ou eudémoniste de la moralité. La nature humaine est, justement en raison de sa tendance à la stabilité et au repos, dépourvue de toute méchanceté foncière et pénétrée d’un esprit secourable.
« Le caractère immédiat de la compassion se manifeste souvent dans le secours immédiat. Pour sauver quelqu’un qui se noie, on se jette souvent sans réflexion à son secours. La vue d’un homme aux prises avec la mort est intolérable elle fait oublier au sauveteur tous ses autres devoirs, elle lui fait risquer sa propre vie et celle de ses proches pour sauver la vie inutile de quelque lamentable ivrogne, c’est‑à‑dire que la compassion peut, en de certaines circonstances, entraîner à des actes injustifiables au point de vue moral »…
Et ces platitudes sans nom remplissent des dizaines et des centaines de pages de la philosophie empiriocriticiste !
La morale est déduite du concept de « stabilité morale » (2° partie du tome II : Les états stables de l’âme, chapitre 1 : « De la stabilité morale »). « La stabilité, par définition, n’implique dans aucun de ses composants nulle condition de changement. Il en découle sans autres réflexions que cet état ne laisse subsister aucune possibilité de guerre » (p. 202). « L’égalité économique et sociale dérive du concept de stabilité définitive (endgültig) » (p. 213). Cette « stabilité » dérive de la « science », et non de la religion. Elle ne sera pas réalisée par la « majorité », comme se l’imaginent les socialistes ; ce n’est pas le pouvoir des socialistes qui « viendra en aide à l’humanité » (p. 207), ‑ non, « c’est le libre développement » qui conduira à l’idéal. En effet, les profits du capital ne diminuent‑ils pas, les salaires n’augmentent‑ils pas sans cesse ? (p. 223.) Toutes les affirmations concernant l’« esclavage salarié » sont mensongères (p. 229). Autrefois on rompait impunément les jambes aux esclaves, et maintenant ? Non, le « progrès moral » est indéniable ; considérez les colonies universitaires en Angleterre, l’Armée du salut (p. 230), les « associations éthiques » de l’Allemagne. Le « romantisme » est condamné au nom de la « stabilité en esthétique » (chapitre 2, 2e partie). C’est au romantisme que se rapportent encore toutes les variétés d’une extension démesurée du Moi, l’idéalisme, la métaphysique, l’occultisme, le solipsisme, l’égoÏsme, l’« assujettissement forcé de la minorité à la majorité », l’« idéal social‑démocrate de l’organisation du travail par l’Etat » (pp. 240‑241)((Mach, imbu du même esprit, se prononce pour le socialisme bureaucratique de Popper et de Menger, qui garantit la tliberté individuelle », tandis que la doctrine des social‑démocrates, qui, paraît‑il, « diffère désavantageusement » de ce socialisme, menace d’un « asservissement plus général et plus pénible encore que dans l’Etat monarchique ou oligarchique ». Voir Erkenntnis und Irrtum, 2. Aufl., 1906, pp. 80‑81.)).
On ne trouve, au fond des excursions sociologiques de Blei, Petzoldt et Mach, que l’insondable stupidité du petit bourgeois heureux d’étaler, à l’abri d’une « nouvelle »terminologie et d’une « nouvelle » systématisation « empiriocriticistes », les plus vieilles friperies. Subterfuges verbaux prétentieusement habillés, laborieuses subtilités syllogistiques, scolastique raffinée : en un mot le même contenu réactionnaire nous est offert, sous la même enseigne bariolée, en sociologie comme en gnoséologie.
Voyons maintenant les disciples russes de Mach.