Introduction

Deux politiques de coexistence pacifique diamétralement opposées

Parti Communiste de Chine

Introduction

La coexistence pacifique doit être la chose dont Khrouchtchev et d’autres camarades parlent le plus depuis le XXe Congrès du P.C.U.S.

Les dirigeants du P.C.U.S. répètent à tout bout de champ qu’ils sont fidèles à la politique de coexistence pacifique de Lénine et qu’ils l’ont développée de manière créatrice.  Ils portent au crédit de leur politique de « coexistence pacifique » toutes les victoires arrachées par les peuples au prix de longues luttes révolutionnaires.

Ils claironnent que l’impérialisme, et l’impérialisme américain en particulier, est pour la coexistence pacifique et calomnient à plaisir le Parti communiste chinois et tous les autres partis marxistes-léninistes, les disant des adversaires de la coexistence pacifique. La lettre ouverte du Comité central du P.C.U.S. prétend même que la Chine voudrait que l’on s’engage avec l’impérialisme « dans une compétition… pour déclencher la guerre ».

Ils présentent comme étant conformes à la politique de coexistence pacifique de Lénine, les nombreux actes et propos par lesquels ils ont renié le marxisme-léninisme, trahi la révolution prolétarienne mondiale et la cause révolutionnaire des peuples et nations opprimés du monde.

Mais les mots « coexistence pacifique » auraient-ils, pour la direction du P.C.U.S., une vertu talismanique qui la protégerait dans sa trahison du marxisme-léninisme ? Non, c’est vraiment et totalement impossible.

Nous nous trouvons devant deux politiques de coexistence pacifique, diamétralement opposées l’une à l’autre.

L’une est la politique de coexistence pacifique de Lénine et de Staline, celle que préconisent tous les marxistes-léninistes, y compris les communistes chinois.

L’autre est la politique de coexistence pacifique antiléniniste que constitue la ligne générale dite de coexistence pacifique préconisée par Khrouchtchev et d’autres.

Voyons de plus près la politique de coexistence pacifique de Lénine et de Staline et ce que Khrouchtchev et d’autres appellent la ligne générale de coexistence pacifique.