Textes de bases du PCm
Parti Communiste Maoïste (PCm)
VI. Prolétaires immigrés
8. Les Roms
Les populations roms immigrées en France sont aujourd’hui une des principales cibles du racisme d’État et des partis fascistes et réactionnaires, tout autant d’ailleurs que des sociaux-démocrates. Cette communauté unit contre elle l’ensemble des représentants de la bourgeoisie. Elle leur sert de prétexte pour détourner la juste colère des masses contre un « ennemi » supérieur contre lequel s’uniraient les classes dans une lutte commune. Nous devons dénoncer les attaques contre cette communauté comme réactionnaires et racistes, cela y compris quand les masses y participent. Les pogroms que nous avons pu voir contre les roms sont une instrumentalisation d’une partie des masses populaires par les fascistes et les patrons.
Les communistes et le Parti doivent s’opposer aux attaques contre les Roms et contre toutes les cibles dictées par les puissants pour dévier la lutte des classes. Le véritable ennemi, ce n’est pas une communauté maintenue de force dans une situation de misère, mais bien les responsables de l’injustice sociale érigée en système politique, que sont les capitalistes.
Les parasites ce ne sont pas les hommes et les femmes privés d’emploi et même à qui l’on ôte la dignité, ce sont les patrons qui vivent de la plus-value extorquée au prix de notre travail, cela doit être dit très clairement. Ceux qui cherchent à dresser les communautés les unes contre les autres sont des charlatans fascistes à la solde de la bourgeoisie. Il n’y a pas de choc de civilisation, il n’y a qu’une guerre de classe opposant le peuple en son entier dont les communautés roms font partie, à ses bourreaux que sont la bourgeoisie et ses larbins de toutes sorte comme les flics ou les fascistes.
Nous nous opposerons à la stigmatisation des Roms et à toutes celles et ceux qui divisent et affaiblissent la classe, et notre Parti engagera ses militants dans la bataille pour la défense des communautés opprimées contre les pogroms racistes.
D’un autre côté, nous considérons qu’il existe également une lutte de classe au sein des communautés roms, et nous y favoriserons les éléments prolétariens. Les mafieux qui exploitent leur propre communauté sont des réactionnaires, des éléments capitalistes contre qui la lutte doit être menée.
Nous affirmons que nos frères et sœurs de classes Roms ont toute leur place dans les organisations de masses du Parti et dans le Parti lui même pour les éléments d’avant garde.